Séminaire Pédagogie & Transmission au sein de l’UCAD : une bibliothèque, un musée, une école #05

Les écoles professionnelles de dessin et de modelage : l'exemple de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie

Florent Guérif et Manon Kalbez Vendredi 10 décembre 14h30 Bibliothèque de l’école Camondo, 266 boulevard Raspail, 75014 En ligne sur zoom id : 3663397737  

Publié par Alexis Markovics1 décembre 2021

L’École de dessin et de modelage de la Chambre syndicale de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie : genèse et règlement

Florent Guérif, joaillier et doctorant en histoire de l’art sous contrat à l’École Pratique des Hautes Études-PSL

 

Trois ans seulement après la création en 1864 de la Chambre syndicale de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie est discutée l’idée de la création d’une École professionnelle de dessin et de modelage sur l’initiative d’un des membres du conseil d’administration, Ernest Gaillard. Il faut encore deux années pour que le règlement de cette nouvelle institution soit rédigé, approuvé par les pairs et imprimé. L’objet de la communication porte sur la teneur des débats qui ont amené à sa fondation, les différentes visées de l’entreprise ainsi que sur le contenu des programmes scolaires.

L’école de bijouterie-fantaisie de la rue Chapon : un jalon dans l’institutionnalisation et la professionnalisation de la formation de bijoutier

Manon Kalbez, étudiante en Master 2 en Histoire de l’art, Mémoire de recherche sous la direction de Jérémie Cerman à Sorbonne Université (Paris IV) / Stagiaire au département recherche de l’école Camondo, Paris.

Née d’une initiative privée, l’école de dessin et de modelage de la rue Chapon est créée en 1873 par les membres de la Chambre syndicale, sur proposition d’Alexandre Piel et Alfred Mascuraud. Comme son homonyme de la rue Jussienne, son enseignement est principalement tourné vers le dessin et le modelage, à la différence près que celle-ci l’applique à la bijouterie d’imitation, en réponse au besoin qui se fait sentir, d’une formation au dessin expressément destinée aux apprentis de la corporation. L’établissement de la rue Chapon fait partie du spectre de ces écoles d’art appliqués, techniques et professionnelles de la fin du XIXe siècle, insufflant un renouveau dans l’enseignement des métiers d’art comme celui de bijoutier et participe à son institutionnalisation. La communication porte sur l’histoire de l’école, son programme et son fonctionnement, orchestré par les artistes-artisans qui se succèdent à sa direction et en font une école de renom reconnue d’utilité publique au sortir de la Première guerre mondiale.

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