Contribution pour une histoire de l’école Camondo 030

Publié par Bertrand Ehrhart1 mars 2021

La bibliothèque de l’école Camondo, rez-de-chaussée du 266 boulevard Raspail, a connu une période de travaux un peu longue, par ces temps troublés par un virus et autres aléas propres à tout chantier : déménagement de tous les bouquins et anciens mobiliers en juillet 2019, fin des travaux janvier 2021.

Nouvelles étagères, encore vides au moment du cliché, devant le mur mitoyen, garni de bouquins

Pour justifier le titre de l’article, d’une contribution pour l’histoire de l’école Camondo, écrivons ici que la bibliothèque est contemporaine du bâtiment : 1988. Il n’y avait qu’une petite série d’étagères dans les locaux précédents, au Musée Nissim de Camondo, avec environ 1500 bouquins, dans le bureau du directeur. Depuis 1988, la bibliothèque n’a cessé de grignoter les espaces du rez-de-chaussée, jusqu’à, avec cette extension, occuper l’ensemble du niveau ! Le projet est signé Delordinaire, qui a consisté notamment à dégager la perspective depuis le boulevard, jusqu’au fond du bâtiment, en reléguant l’ensemble des bouquins sur le mur aveugle, mitoyen.

Un bureau

La qualité du bâtiment de Cuno Brullman, qui se manifeste surtout par ses plateaux libres de 30 mètres par 10, s’en trouve à nouveau révélée, et accentuée par un miroir qui double visuellement la profondeur du couloir des étagères, il faut voir ça, venez nombreux, c’est ouvert, on n’a pas connu de second confinement.

L’amphithéâtre en couleurs

Sur la façade côté boulevard, quatre meubles forment un petit amphithéâtre, amovible, support pour des expositions en vitrine, ou pour accueillir des enseignements petits formats, travail de groupe, mini conférences etc. Les nouvelles étagères, désormais remplies, 500 mètres linéaires pour les bouquins, 250 pour les revues.

Les nouvelles étagères, désormais remplies, 500 mètres linéaires pour les bouquins, 250 pour les revues

L’espace principal de la bibliothèque est potentiellement divisible en deux fers à cheval formés par des tentures mobiles, pour isoler visuellement et phoniquement des interventions ponctuelles, cours de mémoires ou autres soutenances de diplôme, ça donne un caractère salon cosy, mais sans canapé ni pouf ni table basse, il ne faut pas exagérer.

Rideaux pour isoler deux espaces en fer à cheval, ouverts sur les fenêtres

Dire enfin qu’on y est bien, qu’on attend la fin de la crise sanitaire un petit peu impatiemment, qu’on aurait bien aimé fêter l’inauguration du truc, qu’on organisera dans le monde d’après qui se fait désirer, et qu’on aime bien quand enseignants et étudiants viennent nous voir.

L’amphithéâtre en noir et blanc, depuis le boulevard

Photographies signées Adrian, de l’agence Delordinaire

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