Enseignant en design à l’école Camondo, 1989-
1949-2014
Extrait de l’article Wikipédia :
Fils de l’ingénieur et architecte Serge Ketoff.
En 1969, il intègre l’Académie des beaux-arts de Milan (Academia di Brera) en section peinture et se spécialise en histoire de l’art sur les primitifs italiens. Il poursuit ses études à l’école d’architecture de Paris (UP5 et UP6).
Il collabore dès 1969 avec la galerie d’Art de Franco Toselli à Milan et entretient, par ce biais, des relations suivies avec les tenants de l’arte povera.
En 1978, il présente sa première exposition personnelle, Air Crash, à la Galerie Lacloche à Paris. Sacha Ketoff élabore son travail autour des airs et du vol en choisissant d’exposer des vestiges d’avions accidentés.
Les années 1980 marquent le début d’une activité importante dans le domaine du design, avec des conceptions pour la maison Ecart International. En 1985, sa lampe W&O est lauréate du concours de la lampe de bureau organisé par l’APCI, éditée par Aluminor.
À partir des années 1990, Sacha Ketoff revient à la peinture avec un travail sur les villes archaïques de Troie et de Babylone. Il présente ses grands formats (190 × 240 cm) lors d’une exposition personnelle – Troie, image votive de la ville – à la Galerie de Tugny Lamarre à Paris puis en 1993, au musée de l’évêché à Limoges dans Babylone, Annexe du Monde. Il participe, la même année, à l’exposition collective Design, miroir du siècle au Grand Palais à Paris.
En 2001, Sacha Ketoff publie un roman largement autobiographique, Villa Sul Lago, aux éditions du Seuil.
Parallèlement à son travail de plasticien, il poursuit des recherches sur les techniques anciennes du tirage photographique et sur la fabrication de sténopés. En 2006, à l’occasion de l’exposition collective Les peintres de la vie moderne, une série de ces photographies entre dans les collections permanentes du Centre Pompidou à Paris.
En 2004, il est l’auteur d’un court métrage, Fisherman (Grand prix du festival de Dijon 2005 / Prix de l’innovation au festival de Villeurbanne en 2005) qui utilise également les techniques de la camera obscura (sténopé)..
Si sa peinture reste très sombre dans ses nuances et par les techniques picturales utilisées (goudron, or, fusain, éléments végétaux et animaux en décomposition, noir), les années 2000 marquent l’avènement de la couleur chez Sacha Ketoff. Huile, acrylique, peinture en bâtiment, une explosion de couleurs caractérise alors les portraits et autres « mythologies personnelles » qui empruntent aux mythes classiques et modernes et puisent leur inspiration dans les rêves de l’artiste.
En 2008, une exposition collective au Château de Tours présente différentes facettes de son œuvre picturale (dessins, peinture et photographie).
Sacha Ketoff expose depuis 2012 à la galerie Maïa Muller à Paris.