Enseignant en décoration plane et architecturale à l’école Camondo jusqu’en 1965 à 1968
1923-1998
André Borderie voit ses études techniques en mathématiques, électricité et téléphonie interrompues en 1942 en raison de la déportation de son père.
Il est inspecteur adjoint aux télécommunications jusqu’en 1948
Peintre, céramiste, sculpteur, cartonnier de tapisserie, André Borderie quitte les P.T.T. pour se consacrer à la peinture.
Il fonde avec Pierre et Véra Székely un atelier d’artistes à Bures-sur-Yvette où sont créés, de 1948 à 1957, des peintures des céramiques et des meubles.
En 1955, il adhère au groupe Espace attaché au rôle de l’art en milieu urbain et réalise des fontaines, des bas-reliefs, du mobilier urbain.
En 1958, il se tourne vers la tapisserie et crée plus de quatre cents cartons dans son atelier de Senlis.
Ses projets furent surtout tissés par l’atelier Legoueix d’Aubusson ; en 1963, il obtient le grand prix de la Tapisserie française avec Rue de la Paix, pièce tissée aux Gobelins.
Stylistiquement proche de l’abstraction lyrique, sa réflexion est essentiellement centrée sur la lumière.
Peu avant sa mort, l’abbaye du Ronceray, à Angers, avait organisé une rétrospective de son œuvre.
André Borderie se définissait comme spécialiste de la peinture et de la résolution de tous les problèmes muraux ou spaciaux posés en architecture, par différentes techniques – peinture murale, mosaïque, tapisserie, céramique murale, vitrail, bas-relief en bois, métal, polyester, etc.
Source : CV dossier d’enseignant, archives école Camondo