Sauf mention contraire, toute l’iconographie de ces articles est issue des archives professionnelles de Geneviève Pons, conservées à l’école Camondo
De quelques alumnis
On reconnaît à gauche Michel Arnoult, qui partira bientôt pour le Brésil où il se fera un nom en tant que designer, avec à ses côtés Geneviève Pons.
Sous le chapeau, Alfred Marie, professeur d’histoire de l’art, guide de ce voyage, et troisième en partant de la droite, Bernard Durussel.
Pour Geneviève Pons, la classe de deuxième année (scolarité 1945-1946) du CAT est ici au complet, emmenée par leurs enseignants, eux-mêmes appelés par René Prou, Etienne Boudin et le Comte de Ganay à rejoindre la nouvelle école de l’Union Centrale des Arts Décoratifs.
Leurs enseignants, toujours dixit Geneviève Pons, avaient recommandé aux élèves de l’Ecole des Arts Décoratifs – à ne pas confondre avec l’Union Centrale du même nom – plus intéressés par les arts appliqués que par les beaux-arts de poursuivre leurs études au CAT pour approfondir leur savoir-faire en matière de création de mobilier.
Geneviève Pons explique que les élèves auraient dû être plus nombreux, mais que la guerre de libération avait imposé aux garçons de partir pour le front, et notamment à Strasbourg rejoindre la fameuse 2e DB, interrompant leurs études, et témoigne que l’effectif étudiant de la première promotion du CAT provient exclusivement de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD). Le CAT ayant été mis en place pour pallier au manque technique opérationnel du programme pédagogique de l’ENSAD de l’époque (1944).
Prochain épisode D’un contexte compliqué