En 1947 fut créée la Société des décorateurs français. L’acronyme de ce syndicat d’architectes d’intérieur donne SDF, mais nous ne nous permettrons aucun commentaire.
Après une longue période durant laquelle la SDF ne semble pas avoir été bien active, ses membres se réunissent en 1975 dans l’idée de former un syndicat professionnel qui prendra la forme du SAIDF, Syndicat des architectes d’intérieur et décorateurs de France en 1978, puis, en 1990, du syndicat patronal UNAID, Union nationale des architectes d’intérieur designers, aujourd’hui toujours actif.
Le site du syndicat propose une définition de l’architecture intérieure signée Bernard Lacourte, architecte d’intérieur et vice-président de l’UNAID :
Participant de plein pied à l’acte de construire, l’architecte d’intérieur exerce son art depuis l’élaboration et l’agencement des volumes d’un bâtiment jusqu’à la mise en scène des objets qui vont faire la qualité, la cohérence et le plaisir d’habiter un espace accordé au plus juste des besoins comme des goûts de ses clients.
Suivent 3 pôles de compétences dénommés : Ecouter/Concevoir/Organiser.
La première phase peut se résumer par l’élaboration du cahier des charges,
La seconde correspond à la conception et la mise au point du projet depuis l’esquisse jusqu’au rendu en passant par les plans d’exécution,
La troisième est la conduite du chantier.
La définition réunit les métiers d’agenceur, de décorateur, de maître d’œuvre, qui impliquent que les praticiens fassent montre de qualités techniques et plastiques, bref, une définition qui correspond bien aux formations dispensées à Boulle, Olivier de Serre et autres Camondo, ainsi qu’à la réalité du métier.
Le site de l’UNAID propose un référentiel métier (profession libérale) détaillé à l’usage de l’architecte d’intérieur.