Le fascicule est construit en 4 parties :
- Couvert forestier et gestion des zones de transition écologique
- Urbanisme, environnement et gestion du foncier
- Etudes énergétiques et éducation en environnement
- Savoirs locaux et adaptation paysanne face aux changements climatiques
Où l’on prend conscience, s’il en était besoin, que la nature à l’état « sauvage » est une illusion, et qu’au contraire la moindre parcelle de la planète est modelée ou modifiée par l’homme, au moins depuis l’avènement de l’anthropocène.
C’est en cela que le point de vue des géographes sur l’écologie intéresse les concepteurs d’espaces, architectes et autres designers :
On ne construit pas – ou on ne devrait pas construire – de la même manière sur l’île gouadeloupéenne de Saint-Martin, à Oran ou à Bruxelles, les auteurs des articles le montrent bien, et les raisons des différences de pratiques, loin de considérations esthétiques ou patrimoniales, sont d’abord imposées par des conditions de vie – ou de survie parfois – sur un territoire et dans un milieu préexistant.
Tandis que les dérèglements climatiques semblent s’intensifier – comme disent les euphémistes -, les pratiques vernaculaires devraient peut-être inspirer plus systématiquement les concepteurs d’espaces et les maîtres d’ouvrage.
Et la revue Vertigo de participer à la culture de tout architecte ou designer qui se respecte.
Lisez la revue Vertigo, ça vous fera du bien lire un petit peu.