Une fenêtre donne sur la gouttière à pigeons, une lucarne sous le ciel de Paris (s’envole une chanson).
On n’ouvre la fenêtre qu’à l’espagnolette, pour éviter l’intrusion des pigeons dans le salon chambre cuisine.
Quant à la lucarne, elle s’ouvre au-dessus de la salle de bain.
Un matin réveillé par des tacs-tacs énormes semblant venir du dessus, on s’élève grâce à un tabouret posé dans le bac à douche, et de passer la tête par la lucarne.
C’est là que les tacs brutalement mutent en un toc, sur le crâne, ça fait très mal, Hitchcock peut aller se rhabiller, la réalité dépasse toujours la fiction, 3 jours au moins d’ITT sans indemnité, ça fait mal.
Si on raconte tout ça, c’est parce que cette histoire est un vrai morceau de biopic, il paraît que la fiction prend toujours une saveur particulière lorsque le lecteur est informé que tout est réel, ou, au moins, inspiré de faits.
Mais c’est surtout parce que Vertigo, la revue électronique en sciences de l’environnement, qu’on aime beaucoup au rez-de-chaussée du 266 boulevard Raspail, a mis en ligne son volume 21, numéro 2, octobre 2021, intitulé : Sociétés, territoires et environnement, comment repenser les interconnexions entre les milieux humains et naturels ?
Dans ce numéro, un article a forcément attiré notre attention : La mise en lumière du conflit humain-goéland et sa gestion en France.
Des chercheurs s’intéressent enfin à ce phénomène de prise de pouvoir, par les goélands, des espaces urbains, au détriment de ma tête et des mouettes, entre autres espèces, qui se trouvent chassées par leurs grands cousins pas cools.
Lisez la revue Vertigo, ça vous fera du bien de lire un petit peu, il s’agit paradoxalement d’une lecture qui ne fait justement pas mal à la tête.