L’article de la semaine #010

Le collectif Architoo réunit des enseignants d’écoles d’architecture, qui se sont organisés pour faire entendre leur dénonciation de la persistance de pratiques discriminatoires.

Ils (et elles !) réclament l’accélération des mesures engagées en faveur de la parité femmes-hommes, dans l’administration et le corps enseignant des ENSA.

L’article publié dans Métropolitiques fait le constat que seules deux femmes ont été sélectionnées pour figurer parmi les architectes de moins de 35 ans, mis à l’honneur dans l’album 2020 des jeunes architectes et paysagistes (AJAP).

Le collectif dénonce l’invisibilisation dont sont, selon lui, victimes les femmes architectes, tandis que la parité est une réalité dans la profession, avec même une représentation majoritaire des jeunes femmes inscrites en première année dans les ENSA.

Et de dénoncer la persistance du fameux plafond de verre, qui se matérialise par des inégalités qui marquent les carrières des femmes architectes.

A l’heure où la concierge s’intéresse à l’école du Comité des dames de l’Union centrale des arts décoratifs, école dite de la rue Beethoven, cet article militant nous amène à nous poser la question de savoir si certaines des anciennes élèves de cette école n’auraient pas été elles aussi rendues quelque peu invisibles.

La part des choses est compliquée à établir, lorsqu’il s’agit d’une école qui formait des décoratrices ensemblières, métier qui, pour certains hommes aussi, eut parfois des difficultés à être reconnu par la profession des architectes.

Alors, forcément, de la décoration, exercée qui plus est par des femmes, ça fait beaucoup de freins à la reconnaissance par les pairs (pères ?).

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