L’article de la semaine #004

Des questions restent ouvertes quant à la création de l’école Camondo, en octobre 1944. Nous avons le témoignage de Geneviève Pons, qui affirme que René Prou, chef d’atelier à l’ENSAD, école sinistrée durant cette période, aurait souhaité, avec Stéphane Boudin, directeur artistique chez Jansen, créer une nouvelle école de perfectionnement, le Centre d’art et de techniques, pour compléter la formation des élèves de l’ENSAD, alors lacunaire, selon eux.

Publié par Bertrand Ehrhart9 novembre 2021

Nous avons lu l’article Enseigner l’architecture durant le moment Vichy (1940-1944). De Paris à Lyon.

Amandine Diener et Christian Marcot, dans cette contribution au programme de recherche EnsArchi, axe 2 : Réévaluation d’un enseignement et d’une pédagogie, commentent et examinent le rapport Paris-Province durant la période de guerre, dans cet article aux dimensions historiques multiples : la période voit la création de l’Ordre des architectes et une réforme de l’enseignement de l’architectureet les auteurs de questionner les ruptures et continuités pédagogiques.

Ils rappellent qu’en 1938 fut créée une commission de rénovation de l’enseignement des Beaux-arts et des arts appliqués, avec sa sous-commission de coordination qui propose alors la création d’une Faculté des arts réunissant ENSAD et ENSBA. L’objectif était alors de créer une section des hautes études d’architecture réunissant architectes et artistes décorateurs, pour poursuivre les succès ensembliers, qui apparurent comme l’aboutissement parfait d’un art français avec l’exposition de 1925.

Les auteurs ne reviennent pas sur l’éphémère diplôme d’architecte décorateur délivré par l’ENSAD, mais évoquent les difficultés des écoles de province, et plus généralement autres que l’ENSBA, à obtenir le droit de délivrer un diplôme mentionnant le mot “architecte”.

Et encore, ne fait-on qu’évoquer ces difficultés, au regard de celles des écoles d’Alger ou de Rabat, dont on oublie parfois qu’elles étaient alors françaises.

Est décrit essentiellement le devenir de l’école régionale d’architecture de Lyon, choisie pour représenter l’ENSBA, la vraie, la parisienne, en zone libre.

Cet article, enfin, examine les sujets des concours proposés aux étudiants en architecture, et s’étonne de ne pas rencontrer la moindre anticipation au futur chantier de la reconstruction.

Lisez Enseigner l’architecture durant le moment Vichy (1940-1944). De Paris à Lyon, ça vous fera du bien de lire un petit peu Amandine Diener et Christian Marcot

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