Paru d’abord dans la revue ContreTemps en avril 2022 dans un dossier « Critique de l’écologie », l’article L’écologie comme inquiétude éthique, signé Philippe Corcuff, reparaît sur son blog.
L’article est sous-titré « Quand Hans Jonas et Bruno Latour croisent Marx », où l’écologie est considérée comme un objet politique et philosophique, aux enjeux existentiels, sous le prisme du vieux Karl.
Il est question dans l’article d’une « heuristique de la peur » et d’une « éthique de l’inquiétude », toutes 2 d’actualité, lorsque l’on considère les questions très contemporaines de « sécurité » nucléaire, de l’encéphalite spongiforme bovine pas si lointaine, du covid, on en oublie.
Jonas et Latour s’entendent pour prêter l’oreille aux prophètes de malheur plutôt qu’aux « climatOptimistes », sans pour autant succomber à la colapsologie, et pointent quelques intuitions maxistes quant aux nœuds qui lient les êtres humains à la nature, aspects peu ou pas développés dans les courants dits marxistes.
Ils s’entendent également pour parier sur la démocratie, à développer et à faire évoluer, pour organiser les conditions de la vie future sur terre.
On aime bien et depuis longtemps Bruno Latour ici : lire l’article Dasein ist design, de la rubrique Le design non plus, qui donne aussi accès à l’article Un prométhée circonspect ? Quelques réflexions en direction d’une philosophie du design, signé Bruno Latour, paru dans L’architecture d’aujourd’hui n°381, février 2011, pp. 109-120.
Lisez Bruno Latour, ça vous fera du bien de lire un petit peu Bruno Latour