La photographie mise en avant pour cet article est un cliché du port de plaisance de Toulon, avec sa forêt de petits mâts qui tanguent et font ding ding. Lorsqu’on habite une ville portuaire comme Toulon ou Le Havre, on sait que ces bateaux de plaisance, dans leur énorme majorité, ne bougent pas beaucoup ni souvent de leur ponton.
La plupart du temps, ils sont utilisés par leurs propriétaires comme d’autres utilisent une caravane, l’été, pendant trois semaines, et encore. L’analogie se décline aussi en ce qui concerne les matériaux de fabrication : les trente glorieuses ont vu se décupler l’industrie du loisir et du tourisme, avec son lot d’outils de mobilité – là des voiliers ou des petits bateaux à moteur – bien souvent fabriqués en matériaux composites.
L’article de Nicolas Bernard fait le constat du vieillissement de la flotte en question, évoque la filière de déconstruction, en évolution vers un peu plus d’écologie appliquée, et développe tout un chapitre sur des matériaux biosourcés, qui permettraient de construire une nouvelle génération de voiliers moins polluants, voire recyclables.
Architectes navals, architectes d’intérieur, emparez-vous du secteur, il y a de quoi rénover, en mieux, c’est-à-dire, disons-le, même si on n’apprécie pas le mot, d’innover, et d’améliorer des tas de pratiques constructives.
Un aspect, abordé dans l’article mais guère développé : le rapport usage vs propriété. Propriétaires de voiliers plus ou moins abandonnés à leur immobile errance, prêtez-les à qui voudra les utiliser ! Autre slogan possible : Mairies de villes et villages portuaires, développez la location de voiliers, sur le modèles des vélibs et autres autolibs !
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Lisez Déconstruction et bioconception des bateaux de plaisances, ça vous fera naviguer un petit peu.