Dans La flamboyante épopée de la maison Sentou, l’auteure rappelle cette triste nouvelle de la fermeture, en 2020, des trois boutiques parisiennes de la maison d’édition de mobilier et d’objets, dans le contexte de la crise sanitaire (et économique), pour mieux annoncer sa renaissance.
L’article retrace l’aventure de Sentou, depuis sa création en 1947, qui a diffusé et édité les meubles de très nombreux designers, parmi lesquels certaines et certains qui nous intéressent à l’école Camondo :
Charlotte Perriand bien sûr, qui, avec Roger Tallon et Nogushi, est la designer emblématique de Sentou. Perriand, diplômée dans les années 1920 de l’école de la rue Beethoven, école de l’Union Centrale des Arts Décoratifs, mais aussi Roger Fatus, architecte d’intérieur designer, enseignant et directeur de l’école Camondo (1982-1989), et encore Etienne Fermigier, enseignant à l’école Camondo (1965-1973). L’image en une du présent article est extraite de l’article du Monde : Table Sarlat (1966), Etienne Fermigier, éditée par Sentou-Archives Sentou.
Pascale Nivelle est également allée chercher Françoise Jollant-Kneebone pour témoigner des grandes années Sentou : « Chez Sentou, on achetait un certain art de vivre sans se ruiner (…) Pierre Romanet [directeur de la maison d’édition depuis 1990], c’est Terence Conran en plus petit et moins frimeur. En 1976, on se précipitait dans la boutique de Conran, avenue de Wagram. Vingt ans plus tard, le même phénomène s’est produit chez Sentou. » On reconnaît le ton de l’ancienne directrice de l’école Camondo (1993-1998).
L’éditeur se développe désormais en ligne, et promet de futures expositions, pour célébrer ses 75 ans, à la rentrée 2022.
La bibliothèque – Centre de documentation pour la recherche en architecture intérieure école Camondo est abonnée au Monde et à plein d’autres titres en ligne.
Au catalogue de la bibliothèque de l’école Camondo :
Lisez « La flamboyante épopée de la maison Sentou », ça vous fera du bien de lire un petit peu.