Dénommer en anglais (en américain ?) la principale pièce à vivre d’alors, était entrer dans la société de consommation de manière optimiste, en tournant définitivement le dos à la seconde guerre mondiale, à ses privations, et à son conservatisme (pour entrer dans un autre).
Le groupe Paris Combo rencontre un succès planétaire en 1999 avec le titre Living-room.
Les paroles sonnent de manière agréable, aidées par une mélodie un peu vintage, dirait-on aujourd’hui, et par une musique métissée, propre au répertoire bien connu de Paris Combo, tandis que le texte, si on en extrait l’essence, contraste avec cette légèreté, pour donner à peu près :
« (…) On va coucher dehors, sous les ponts (…) que d’autres auront construits pour aller de leur cuisine à leur living-room ».
Et plus loin:
« Il ne faut pas se laisser aller à rêver d’une autre vie (…) car pour rêver, il faut des laisser-passer ».
Où le living-room représente le confort, jusque-là rien de nouveau, mais aussi le pouvoir.
Le living-room de Paris Combo est habité par « de très vieux singes assis aux commandes de nos libertés », tandis que les faibles sans confort aimeraient voyager, migrer librement, vivre, aimer, etc, mais cela dépend du bon vouloir des vieux singes, qui réfléchissent à la manière d’améliorer encore leur living-room.
Belle du Berry, la chanteuse autrice compositrice, s’est fait la malle en 2020, bien trop tôt, bien trop jeune.
Celles et ceux qui ne connaîtraient pas ou auraient oublié en jugeront, le répertoire de Paris Combo n’a pas tellement vieilli, et, notamment avec « Living-room », est resté dans l’actualité.
L’architecture intérieure, ça n’existe pas, mais ça se chante, écoutez « Living-room » de Paris Combo, ça vous fera du bien d’écouter « Living-room » de Paris Combo