Diplômé de l’école Camondo en 1999
Designer plasticien
Site de La Tannerie
Extrait:
Emmanuel Lesgourgues est designer, plasticien. Né le 31 décembre 1974, il vit et travaille à Paris. Diplômé de l’école Camondo, Emmanuel Lesgourgues développe une pratique plurielle et hybride allant de l’espace à l’objet.
Après quatre années à travailler pour des agences d’architecture et de design comme Ronan + Erwan Bouroullec Design, Beauté Prestige International ou le studio Andrée Putman sur des projets allant du concept store pour Issey Miyake au design d’un service de table pour Raynaud, il crée depuis 2003 des scénographies événementielles (défilé de Marithé et Francois Girbaud au Carrousel du Louvre / 140 ans du Château de Laubade / décor du studio d’interview du Festival du film International sur la plage du Majestic à Cannes), tout en développant une recherche plastique libre et dynamique.
Dans son travail de plasticien, formes anthropomorphes, lignes décomplexées et mouvantes, objets inconstants, dessins impulsifs investissent l’espace pour créer des installations et univers charnels, organiques, où le hasard se conjugue à l’équilibre.
« Dans ses dessins, le tumulte d’excroissances qui s’exprime, petit inventaire de topologie aux cohérences aventureuses, nous suggère des modèles de base de croissance d’univers aussi différents que ceux qui appartiennent au végétal, au minéral, à l’organique, à l’atmosphérique, à la dynamique des fluides… Ces univers se développent selon une loi interne qui leur est propre. » Jean-Claude Thévenin.
Son travail a été présenté en 2012 dans l’exposition « Chambres d’amis ». Il a conçu et réalisé corps/paysage pièce composée de deux éléments, liés entre eux, et qui ne font plus qu’un (le corps allongé d’une personne qui dort : celle qui a pris place dans la chambre d’ami – un paysage mental et intime, celui dans lequel se projette cette personne à travers son rêve).
Au printemps 2013 pour « [?] et autres cycles », La Tannerie a montré des dessins, des pièces en perles et une vidéo, permettant de mieux saisir l’amplitude et la richesse de son travail.