Camille Penchinat

Diplômée de l’école Camondo en 1976

Diplômée avec les félicitations du jury, entrée à l’Ecole en octobre 1971, après avoir suivi le cours préparatoire André Michel, 40 rue Boissonade, Paris 14, l’année 1970-1971

Le dossier étudiant (archives école Camondo) comprend des échanges de courriers de l’année 1974 entre H Malvaux, directeur de l’école et M Jean Donnedieu de Vabres, le père de l’élève, aux responsabilités politiques connues, pour intercéder auprès de M Marceau Long, directeur général de l’ORTF qui est dissoute en 1974, pour soutenir 3 anciens étudiants décorateurs à la télévision, diplômés en 1968 : Catherine Jameux-François, Mireille Schneider-Jammet et Pierre Michon.

Architecte d’intérieur indépendante 1980-2018, dessinatrice.

Camille Penchinat

Voir les éditions Alcide, Nîmes

Site professionnel: camillepenchinat.fr

Extrait :

Architecte d’intérieur, diplômée de l’école Camondo en 1976, elle a exercé son métier pendant une quarantaine d’années autour de Nîmes et des Cévennes.
Toutes ces années lui ont permis de comprendre à quel point la maison est, comme le dit Bachelard dans  la Poétique de l’Espace : « une des plus grandes puissances d’intégration pour les pensées, les souvenirs et les rêves de l’homme ».

Et dans ses promenades à la découverte d’une ville, elle est sensible aux rêves qui ont pu guider les choix de ceux qui ont bâti ces maisons : rêves de hutte, de nid, de cocon ou rêves de grandeur… Qu’elle soit modeste ou ostentatoire, la maison raconte toujours quelque chose et elle aime partir à l’écoute de ces récits.
Les choix des décors et le travail des artisans l’émeuvent et la surprennent. Par sa formation, elle est sensible à ces détails que l’on ne voit pas toujours : un monsieur la regardant dessiner dans une rue lui a dit un jour : « Vous dessinez ce qu’on ne voit pas ! » et ce fut là le plus beau des compliments : aider à voir, prendre la main du lecteur qui est « celui qui s’assied au bord de la page comme un autre s’est naguère posé au bord de la route » comme le dit si joliment Anne Le Maître dans son petit livre Les bonheurs de l’aquarelle.

Partager cette page sur :

Le lien a bien été copié !